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 Bonne année et bonne santé à tous.
Les élections approchent et j’ai été confrontée à un problème d’éthique, lié au droit d’exprimer mes propres idées.
Et comme, la liberté de pensée n’a de sens que si elle s’accompagne de la liberté d’expression et de la liberté de publier, cet article contient mes opinions personnelles.
Associations relevant de la Loi 1901 et liberté de parole de ses dirigeants… Tel est le propos développé ci-dessous.
Devoir de réserve ou droit de parole ? Qu’est-ce qui prime dans notre société ?
Si je conçois qu’une entreprise puisse exiger d’un salarié, (pour de justes motifs le liant à son travail et à sa mission), qu’il n’affiche pas en public ses convictions personnelles, qu’en est-il d’une association ?
A quel titre, peut-on exiger d’un président d’association qu’il ne donne pas ses opinions personnelles en dehors de cette association ?
Sa présidence l’oblige-t-elle à renoncer à toute vie sociale ? Si oui, au nom de quel principe ? Car il ne faudrait pas oublier que la mission d’un tel président est une activité bénévole.
Si l’on peut accepter le « devoir de réserve » sous certaines conditions dans une entreprise, contre une juste rétribution salariale… comment pourrait-on l’admettre contre rien ???
Dans la plupart des statuts associatifs il est fait défense à chaque membre de parler politique lors des réunions. Mais dans la vie quotidienne… la loi garantit à chacun le droit de s’exprimer librement, président associatif ou non.
Ce droit peut-il être bafoué ? Ma réponse est NON.
Et pourtant ! Ce ne fut pas mon cas.
J’étais personnellement présidente d’une association patriotique, et je déplore de n’avoir pu garder ma liberté d’expression en dehors de l’association. On m’a dénié ce droit. J’ai donc démissionné de cette présidence car personne ne pourra jamais m’empêcher de parler en mon nom personnel, même si cet attachement pour ma Patrie qui guidait mes pas accompagne ma vie depuis toujours.
Cependant, ici, à Cannes, d’autres présidents d’associations patriotiques ont pris des engagements personnels :
ONM, comité de soutien pour le député Maire sortant de Cannes
UNC, comité de soutien pour le 2ème adjoint aux cantonales Cannes-Est
ROF, se présente comme tête de liste aux élections municipales du Cannet
Comité Souvenir Général de Gaulle, il fait campagne pour un candidat aux municipales de Cannes.
ET ILS ONT RAISON.
Nous sommes dans un pays de libertés. Et je pense que le principe de Voltaire doit être respecté :
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire ! »
J’ai donc donné moi aussi mes opinions politiques. J’ai soutenu le maire de Mandelieu dans son combat pour la députation en juin 2007.
Actuellement :
Je soutiens les conseillers généraux sortants aux cantonales 2008…
Et suis fermement opposée au député-maire actuel.
Je suis POUR l'union des candidats d'opposition. C'est en s'unissant qu'on triomphera.
Ce sont mes choix. Je n’attends rien en retour. Et je dénoncerai toujours les ingérences qui existent dans les associations.
Je m’engage dans cette voie… même si je dois perdre des « amis »… qui finalement ne l’étaient pas.
Mes Vrais amis… comprendront.
Je suis sans doute une personne difficile à suivre et tout en étant tolérante vis-à-vis des idées des autres, j’assume mes choix.
"Le droit de dire et d’imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. Ce privilège nous est aussi essentiel que celui de nommer nos auditeurs et nos syndics, d’imposer des tributs, de décider de la guerre et de la paix ; et il serait déplaisant que ceux en qui réside la souveraineté ne pussent pas dire leur avis par écrit".
Voltaire : Questions sur les miracles
J’ai fait miennes les paroles de la chanson de Florent Pagny
« Puisque ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas,
Non vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.
Ma liberté de penser ».
Geneviève Mougins de Bustos
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